Alors que je discutais de l’IA avec mon frère David, il m’a proposé une image que je trouve intéressante de l’avenir. Imaginons dans quelques années consulter son médecin, le pré-diagnostic sera alors peut être fait par une IA qui aura, dans ses bases de données des millions de cas qu’un humain ne peut pas circonscrire. Mais serons-nous d’accord pour faire confiance à 100 % à cette IA ? Nous pensons, enfin nous espérons, que le diagnostic final sera réalisé par le médecin. La relation avec le patient sera plus humaine.
Nous anticipons la même chose dans le développement informatique. Il y aura des développeurs humains et d’autres seront des IA. L’IA s’occupera des tâches répétitives, quant à l’humain, il se tournera vers la supervision, la validation et l’amélioration continue des modèles générés par l’IA. C’est crucial dans l’informatique, où une erreur peut causer de nombreuses pertes financières, car une IA mal configurée et non supervisée, peut produire du code inefficace, peu sécurisé ou difficilement maintenable.
Il faudra toujours, selon notre estimation, un lien humain entre le client et le programme. En effet, l’IA ne peut pas gérer la communication directe avec les clients, la collaboration ou encore l’empathie envers eux. Les logiciels que nous développons sont au cœur de l’entreprise. Nos utilisateurs, qui travaillent 7/8 h par jour, ont une relation affective, très souvent inconsciente, avec les écrans que nous créons. C’est tout l’enjeu du webdesign appelé UX et UI.
Les développeurs de demain seront des développeurs qui contrôleront la bonne cohérence du code source et l’exactitude des calculs affichés. Le développeur humain sera une personne qui contrôle et projette ses idées originales dans l’IA. Le chef de projet dialoguera avec des programmeurs humain et des IA. Il sera capable de jongler entre les capacités de l’IA et l’expertise humaine pour garantir des solutions adaptées et performantes.
Voilà comment nous envisageons la révolution technologique en marche.